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Vieillir dans la dignité : l’Aspa, un filet de sécurité trop méconnu

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Par Blog Économie Sociale – 12 mai 2025

Dans une époque où les débats sur la retraite tournent souvent autour de cotisations, de carrières longues et de réformes impopulaires, un dispositif reste dans l’ombre malgré son impact humain majeur : l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Cette aide, souvent perçue comme marginale, incarne pourtant un pilier discret de notre modèle social.

Une retraite sans cotisation : un droit, pas un scandale

Certains médias s’étonnent encore qu’on puisse “toucher plus de 1 600 € de retraite sans avoir cotisé un seul jour”. Derrière ce chiffre, un malentendu : l’Aspa n’est pas une retraite contributive, mais une aide sociale destinée aux personnes âgées vivant dans la précarité. C’est une réponse de solidarité nationale face à la pauvreté persistante chez les plus de 65 ans, en particulier chez les femmes, les anciens aidants familiaux, ou encore les personnes ayant connu des parcours de vie fragmentés.

L’équité plutôt que l’égalité stricte

Oui, certaines personnes n’ont jamais cotisé à un régime de retraite. Mais faut-il pour autant les laisser vieillir sans ressources ? L’Aspa incarne une forme d’équité sociale : elle garantit que toute personne âgée résidant légalement en France puisse vivre au-dessus du seuil de pauvreté, même si elle n’a jamais pu intégrer le marché du travail.

Elle permet aujourd’hui de percevoir jusqu’à 1 034 € pour une personne seule, et 1 605 € pour un couple, à condition de ne pas dépasser certains plafonds de revenus.

Un dispositif efficace… mais trop peu utilisé

Paradoxalement, l’un des grands problèmes de l’Aspa n’est pas son coût ou son efficacité, mais son sous-recours massif : près de 50 % des personnes éligibles ne la réclament pas. Par peur, par manque d’information, ou à cause de la crainte d’un recours sur succession, qui pourrait priver les enfants d’un héritage modeste.

Une proposition de loi déposée en avril 2025 vise justement à exclure la résidence principale du calcul du patrimoine après décès, pour encourager plus de seniors à demander l’Aspa sans inquiétude.

Un enjeu social et territorial

Les départements d’Outre-Mer sont particulièrement concernés. En Guadeloupe, Martinique ou à La Réunion, plus d’un tiers des personnes âgées vivent sous le seuil de pauvreté. Dans ces territoires, la méconnaissance du dispositif renforce les inégalités. Rendre l’Aspa plus accessible, c’est aussi un acte de justice territoriale.

Pourquoi en parler ?

Alors que la précarité des seniors progresse, que les parcours de vie deviennent moins linéaires, et que la réforme des retraites allonge les durées de cotisation, il devient essentiel de valoriser ces aides sociales qui permettent de ne pas basculer dans la misère.

Loin d’être une “faille du système”, l’Aspa est un garde-fou indispensable pour vieillir dignement. Et surtout, elle rappelle une chose fondamentale : dans une société humaine, la retraite n’est pas qu’une affaire de comptes, c’est aussi une question de valeurs.

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