Manger est un acte vital mais surtout un moment convivial et de plaisir.
Parfois les événements de la vie font que manger devient une difficulté, voire une contrainte douloureuse.
Qu’est-ce que « bien manger » ?
L’apprentissage d’une bonne alimentation commence dès le plus jeune âge avec la nécessité tant d’avoir les bons apports nutritionnels que d’apporter de la variété dans le goût, la texture, la forme et les couleurs.
La croissance est aussi une étape importante de l’enfance jusqu’à l’adolescence.
L’objectif est de maintenir notre état en bonne santé le plus longtemps possible en essayant de trouver un équilibre entre plaisir et nutrition. Là encore les maîtres mots sont goût, qualité et variété.
Cuisinez soi-même pour appréhender le contenu de notre assiette
Notre alimentation doit être un savant mélange de protéines, lipides, glucides et micronutriments. En somme, il faut manger varié avec des aliments sains et de qualité.
De la viande, poisson ou œufs pour les protéines
Des légumes et des fruits pour les fibres et les antioxydants
Des produits laitiers pour le calcium
Des céréales non raffinées pour les glucides, véritable carburant de notre organisme
De l’huile, du beurre, des fruits à coque pour les lipides et les vitamines A et E
Et enfin un peu de sucre pour le plaisir et la gourmandise
Bien dans sa tête, bien dans son corps
Les aléas de la vie peuvent mettre à mal cette bonne alimentation.
Il est bon de rappeler que nous mangeons surtout avec notre tête. Le cerveau conditionne notre prise alimentaire via plusieurs facteurs.
- Les facteurs intrinsèques : ce sont les hormones qui régulent notre appétit afin de donner l’information à notre cerveau qui est temps de manger, les réserves sont vides, ou de s’arrêter de manger, les réserves sont pleines. D’autres hormones, comme la dopamine, vont pousser la personne à consommer plutôt tel et tel aliment vecteur de plaisir.
- Les facteurs extrinsèques : on parle ici de l’accessibilité des aliments. Plus l’aliment va être facile à consommer et à disposition, plus il va être facile et rapide de le manger. Plus je vois la tablette de chocolat, plus j’aurais envie de la manger.
- Les facteurs émotionnels : Ah les émotions ! Ce sont eux qui nous jouent bien des tours. Difficile pour certains de manger quand on est stressé, angoissé ou triste et à l’inverse, difficile de résister, à ce moment-là, au paquet de gâteaux qui se présentent sous nos yeux.
Parallèlement à ces contraintes (ou atouts) cérébrales, il est nécessaire de maintenir nos apports nutritionnels pour conserver un bon état de santé.
Nous savons maintenant que l’activité physique est un vrai atout complémentaire tant pour atténuer nos facteurs émotionnels que pour participer à nos dépenses énergétiques.
Que manger en cas de …. ?
En plus de ces facteurs, il y a des situations particulières qui peuvent venir perturber la bonne prise alimentaire.
L’apparition d’une maladie chronique
La découverte d’une maladie est un moment difficile. Elle doit s’accompagner d’un suivi par des professionnels compétents. C’est souvent le cap pour le patient de prendre sa santé en main et de changer ses mauvaises habitudes. Les diététiciens nutritionnistes sont là pour vous conseiller en fonction de votre pathologie.
Certaines maladies ont pour conséquence une perte d’appétit qui à terme peuvent conduire à une dénutrition.
Si cette perte d’appétit s’installe, il est recommandé d’enrichir son alimentation pour pallier aux carences. L’objectif est d’avoir les mêmes apports nutritionnels dans un petit volume servi.
L’enrichissement doit être calorique et protéique.
- Enrichissement calorique : beurre, crème, huile, fromage
- Enrichissement protéique : jambon, œuf, fromage
Des solutions d’enrichissement existent en pharmacie : soit des poudres de protéines que vous pouvez intégrer dans vos préparations maison, soit des compléments nutritionnels oraux prêts à consommer. Demandez conseils à votre médecin traitant ou à votre pharmacien.
La sortie d’hospitalisation
Lorsqu’on sort de l’hôpital après plusieurs jours d’alitement, il est urgent de reprendre des forces. Vos muscles ont été mis à mal et certainement votre alimentation aussi. Vous rentrez chez vous et vos placards sont vides. Vous n’avez pas vraiment envie de cuisiner car vous êtes fatigués.
La diététicienne vous a adressé une liste de recommandations mais vous ne savez pas vraiment ce que vous pouvez manger.
Autant de questions que les patients se posent en sortant de l’hôpital.
Les conseils d’enrichissement ci-dessous sont valables dans cette situation.
Si vous avez nécessité d’adapter les textures de vos aliments par confort ou par prescription, sachez qu’il existe des plats spécifiques chez Nutrisens.
Le rôle d’aidants
Une mission à ne pas négliger.
Souvent les aidants priorisent l’alimentation de leur proche au détriment de leur santé.
Une baisse des consommations associée à une augmentation des dépenses physiques est la définition même de la dénutrition.
A noter qu’après 50 ans, nos besoins nutritionnels évoluent. La masse musculaire diminue au détriment de la masse grasse. Notre organisme fonctionne plus lentement : c’est souvent le système digestif et le fonctionnement cardiaque qui sont les premiers touchés.
Il est donc important de veiller à avoir une alimentation riche en protéines pour maintenir ses capacités physiques et rester autonome le plus longtemps possible.
