+de 2300 projets accompagnés - Note de satisfaction client moyenne : 4,9/5
4.9/5

🤩 +de 2300 projets accompagnés 
Note de satisfaction client moyenne : 4,9/5 

Retraités : la suppression de l’abattement fiscal accentuera-t-elle les inégalités ?

femme qui parle de sa retraite
Sommaire

La suppression de l’abattement fiscal de 10 % sur les pensions de retraite, annoncée pour 2026, pourrait redessiner profondément le paysage social des retraités en France. Derrière une mesure technique se cache un risque majeur : celui d’aggrave les écarts entre les retraités modestes et les plus aisés.

Une mesure qui pèse lourd sur les pensions modestes

Aujourd’hui, l’abattement fiscal de 10 % permet à de nombreux retraités de rester en dessous du seuil d’imposition. Sa disparition pénalisera surtout ceux dont les pensions sont comprises entre 1 200 et 1 500 euros par mois.
Un célibataire touchant 1 453 euros par mois ou un couple percevant chacun 1 360 euros verront leur charge fiscale grimper brutalement. Ces retraités “des classes moyennes inférieures” pourraient ainsi perdre une partie non négligeable de leur pouvoir d’achat, alors qu’ils sont souvent déjà fragiles économiquement.

Prenons l’exemple de Jeanne, 67 ans : avec sa pension actuelle de 1 455 euros, elle échappe à l’impôt. À partir de 2026, elle devra payer environ 64 euros d’impôt par an, une somme qui peut sembler faible mais qui, pour des budgets serrés, compte énormément.

Les retraités aisés relativement épargnés

À l’inverse, pour les retraités dont les revenus sont déjà largement imposés, cette suppression de l’abattement aura un impact marginal. Pour eux, il ne s’agira que d’une hausse proportionnellement faible de leur impôt, absorbée sans difficulté par des pensions plus confortables.

Ainsi, la réforme risque de renforcer une injustice fiscale : les retraités modestes, déjà proches des seuils d’imposition, seront plus durement touchés que ceux ayant un patrimoine et des revenus élevés.

Des conséquences en cascade sur les avantages sociaux

Au-delà de l’impôt sur le revenu, cette hausse affectera également le revenu fiscal de référence (RFR), un indicateur clé pour l’accès à plusieurs avantages fiscaux et sociaux : exonération de taxe foncière, éligibilité au Livret d’Épargne Populaire (LEP), ou encore taux réduit de contribution sociale généralisée (CSG).

Un RFR qui dépasse certains seuils soit 16 755 € pour un célibataire, 39 886 € pour un couple et pourra entraîner une augmentation du taux de CSG, passant de 3,8 % à 8,3 %. Là encore, ce sont les retraités juste au-dessus de ces seuils, sans marges financières importantes, qui seront les plus pénalisés.

Une fracture sociale qui se creuse

Plutôt que de cibler les revenus les plus élevés, cette réforme risque de fragiliser davantage ceux qui disposent d’un revenu à peine suffisant pour vivre décemment.
Sans revalorisation parallèle des seuils fiscaux ou sans mesures d’accompagnement spécifiques, le risque est clair : creuser les inégalités entre retraités et accroître la précarité d’une partie d’entre eux.

À l’heure où le pouvoir d’achat est une préoccupation majeure pour les Français, la suppression de l’abattement fiscal pose donc une question de justice sociale autant que d’équilibre budgétaire.

Un projet de déménagement ?

✅ N’oubliez rien grâce à notre checklist complète !

🤗 Dépensez moins grâce à notre guide des aides financières 

Cet article vous a plu ?

Partagez le 👇

Soyez alerté de nos dernières actualités et recevez un cadeau pour votre anniversaire 🥰

Inscrivez vous à notre newsletter :

Un projet de déménagement ?

✅ N’oubliez rien grâce à notre checklist complète !

🤗 Dépensez moins grâce à notre guide des aides financières

🔔 Ne ratez pas nos dernières actualités (et recevez un cadeau pour votre anniversaire) 

Inscrivez vous à notre newsletter :